Un enjeu majeur de santé publique et économique a été abordé dans des expérimentations menées par des chercheurs de l'Université Denis Diderot à Paris, et du Centre de Recherche VEOLIA à Maisons-Laffitte (France).
Les parasites extrêmement résistants au chlore, connus sous le nom de Cryptosporidium, qui provoquent une maladie diarrhéique chez l'homme et peuvent entraîner une mortalité importante chez les patients immunodéficients, deviennent pratiquement inactifs lorsqu'ils sont exposés aux réacteurs UV industriels.
La contamination humaine de cette maladie d'origine hydrique, connue sous le nom de cryptosporidiose, se produit par ingestion de la forme résistante du parasite, soit directement par des voies de personne à personne et d'animal à personne, soit indirectement par des véhicules environnementaux tels que l'eau, la nourriture ou le sol.
La contamination des ressources en eau pour l'approvisionnement en eau potable, ainsi qu'un traitement inadéquat de l'eau peuvent être responsables de grandes épidémies de cryptosporidiose. Jusqu'à présent, il n'y avait pas de traitement curatif efficace, ce qui en fait l'une des causes les plus courantes de maladies d'origine hydrique chez l'homme aux États-Unis.
Grâce à la collaboration entre des chercheurs du Laboratoire de Parasitologie de l'Université Denis Diderot, et du Centre de Recherche VEOLIA, l'efficacité de la lumière UV a été démontrée dans des tests à grande échelle avec des équipements pilotes.
L'étude a été conçue pour des expériences de dopage dans lesquelles l'eau a été contaminée expérimentalement par de grandes quantités d'oocystes de Cryptosporidium, puis a traversé les réacteurs UV. L'efficacité des réacteurs UV moyenne et basse pression (UVaster®*) utilisés dans l'industrie de l'eau a ensuite été évaluée à l'aide d'une méthode de culture cellulaire sensible développée par Emilio Entrala et utilisée par l'équipe du Professeur Francis Derouin' le Laboratoire Universitaire de Parasitologie Denis Diderot &.
L'article publié dans FEMS Immunology& Medical Microbiology, un journal de la Fédération des sociétés européennes de microbiologie, décrit comment des expériences répétées ont réussi à atteindre un taux d'inactivation de> 99,998% avec les deux réacteurs. Ces résultats confirment l'efficacité remarquable des lampes UV polychromatiques à moyenne pression et monochromatiques à basse pression dans des conditions proches de celles de nombreuses unités de distribution d'eau de petite ou moyenne taille.
Selon le Dr Cédric Féliers, qui a dirigé l'étude menée pour le Centre de Recherche VEOLIA&« Ces tests, réalisés en conditions quasi réelles, confirment que ces réacteurs UV industriels pourraient prévenir les épidémies d'origine hydrique et sécuriser l'approvisionnement en eau des clients."
*UVaster® est une marque de réacteur UV de Veolia Water Solutions& Les technologies.
Source de l'histoire :
Matériel fourni parÉditions Blackwell Ltd..Remarque : Le contenu peut être modifié pour le style et la longueur.





